Le stress est vécu par l’Homme comme étant un mal d’être psychologique et physique temporaire, quoique agaçant. Il est devenu le synonyme de tout état désobligeant, résumant ainsi l’ensemble des signes qui rendent le quotidien opprimant. Pourtant, le stress constitue une réaction temporaire normale de l’organisme face à des situations et des facteurs « stressants ». Toutefois, si le stress perdure plusieurs semaines, il s’avère être chronique et peut ainsi préparer le terrain à certaines maladies mentales comme la dépression et l’anxiété. Toute personne est supposée avoir été sujette au stress. Les symptômes de ce malaise se résument en une respiration rapide, des contractions musculaires ainsi qu’une accélération du rythme cardiaque. Ces manifestations physiologiques se produisent avant ou pendant une situation stressante. Cette dernière est souvent liée aux épreuves de la vie quotidienne notamment un examen, l’attente des résultats d’un bilan de santé, un entretien d’embauche, etc. Encore faut-il souligner que les situations stressantes diffèrent d’une personne à une autre, et ce, selon l’âge. Pour un enfant, par exemple, prendre une piqûre peut être un motif de stress. Mais pour un adulte, les facteurs propices au stress sont multiples. Le stress aigu ou encore le stress post-traumatique sont liés à des évènements extrêmes comme le décès d’un être cher, un accident, l’annonce d’une maladie grave ; des évènements-chocs qui influent négativement sur le psychique et, par conséquent, sur le physiologique. Mais la gestion du stress varie selon la personne, sa personnalité, sa capacité à maîtriser la situation ainsi que la présence ou non d’autres facteurs générateurs de stress, à savoir le tabac, l’alcool, les stupéfiants ainsi que des maladies mentales comme la dépression et l’anxiété.
Troubles du comportement
En proie au stress, la personne agit ou réagit sur quatre niveaux bien déterminés. Sur le plan émotionnel, elle témoigne d’une irritabilité excessive, d’une angoisse voire d’une anxiété. Elle peut également perdre son estime de soi. Sur le plan mental, le stress provoque une certaine indécision. La personne éprouve du mal à faire des choix ou à prendre des décisions importantes. Trop pensive, elle semble constamment inquiète et déconcentrée. Pour ce qui est des manifestations physiologiques ou physiques du stress, elles sont diverses dont les plus répandues sont les céphalées, le vertige, la nausée, la grosse fatigue, la sudation, les troubles du sommeil, les troubles digestifs et même les troubles de la reproduction surtout dans le cas d’un stress chronique ou pathologique. Enfin, sur le plan comportemental, une personne stressée peut recourir aux addictions comme l’alcool ou le tabac. Elle devient hostile aux relations et aux groupements sociaux. Son comportement peut même traduire une certaine violence verbale ou autre.
Taux de mortalité plus élevé
Manifestement, le stress doit être maîtrisé au mieux non seulement pour atténuer son impact sur notre comportement et sur la qualité de vie au quotidien mais aussi pour réduire le risque de complications. Il faut savoir que le stress, une fois chronique, risque d’affecter le système immunitaire et rendre ainsi la personne vulnérable aux infections et aux maladies. Pis encore : le taux de mortalité chez les personnes présentant un état de stress chronique est jugé comme étant nettement plus élevé que la normale.
Pour mieux gérer le stress, il est primordial, avant toute chose, de savoir identifier ses signes et d’en parler avec ses proches ou avec son médecin. Pratiquer, régulièrement, une activité physique aide à réduire le stress au quotidien. Il convient, aussi, d’opter pour des exercices de relaxation. Prendre l’avis du médecin s’impose dans le cas où le stress persiste plusieurs semaines, et ce, afin de prévenir la dépression.
* Source : www.passeportsante.net